Lors d’une opération de tests destinée au personnel soignant, à Neuilly-sur-Seine, le 25 mars.
Interview
Pour le professeur de virologie Jérôme Le Goff, même s’il faut multiplier les tests, leur généralisation n’est plus forcément utile à ce stade de l’épidémie.
Jérôme Le Goff, professeur en virologie à l’université de Paris (Inserm U976) et à l’hôpital Saint-Louis à Paris, décrypte pour Libération les raisons de la pénurie actuelle de tests et leur utilité en fonction des phases de l’épidémie.
L’ambition est bonne, mais il reste des obstacles à lever pour y parvenir. L’augmentation du nombre de tests de PCR (réaction de polymérisation en chaîne) réalisés dans les laboratoires de biologie médicale publics et privés est possible, si l’approvisionnement est bien sécurisé. Pour les autres tests dits «rapides», il faudra être attentif à leur qualité et bien organiser les circuits, du prélèvement à l’analyse, ainsi que les mesures à prendre après résultats. Il faut savoir que ces tests antigéniques rapides (dont le résultat peut être disponible en quinze minutes) sont aujourd’hui moins sensible
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