Lors de la conférence de presse de Merkel et Macron, lundi.
Récit
Pour faire face à la crise liée au coronavirus, Macron et Merkel ont proposé lundi la création d’un fonds de relance doté de 500 milliards d’euros, avec un emprunt sur les marchés «au nom de l’UE». Un tournant majeur dans l’intégration communautaire.
L’Allemagne accepte enfin ce qu’elle refusait depuis vingt ans : la mutualisation des dettes des Etats européens, c’est-à-dire une «union de transferts» financiers ! Cette révolution copernicienne a été annoncée via une initiative franco-allemande surprise «pour la relance européenne face à la crise du coronavirus» présentée lundi par la chancelière allemande, Angela Merkel, et le chef de l’Etat français, Emmanuel Macron. Le secret a été bien gardé, puisque ce projet n’a commencé à s’ébruiter que dimanche après-midi…
Certes, la mutualisation à laquelle consent Berlin est soigneusement encadrée puisqu’elle est limitée à 500 milliards d’euros et l’argent récolté sur les marchés par la Commission servira uniquement à financer les dépenses de reconstruction de l’après-coronavirus, et non à régler les factures du passé. Mais il s’agit d’un bond majeur dans l’intégration communautaire, Berlin reconnaissant enfin que son intérêt
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