Coupe d’Europe: en finale, le Racing 92 tombe face aux Saracens

Published 14/05/2016 in Sports

Richard Wigglesworth des Saracens dégage au pied face aux joueurs du Racing 92, lors de la finale de la Coupe d’Europe samedi à Lyon.

Rugby

Le club francilien s’est incliné 21-9 face aux Anglais samedi à Lyon.

Samedi après-midi, les Saracens ont battu le Racing 92 (21-9). Aucun essai, la décision s’est faite au pied : Owen Farrell a fait le boulot en inscrivant sept pénalités côté anglais, Johan Goosen trois pour les Franciliens. Dans le jeu, ces derniers, comme prévu, sont tombés sur des gros bras adroits, intelligents et disciplinés, qui les ont privés de solution. Pas une finale spectaculaire, plus une histoire de maîtrise.

C’était d’autant plus compliqué pour le Racing 92 que deux de ses atouts majeurs sont sortis sur blessure. Maxime Machenaud en première période (22e), puis la superstar néo-zélandaise Dan Carter, qui a dû céder sa place juste après le début de la seconde (43e). Plus de charnière, donc et toute une stratégie à revoir. Quelques duels de très haut niveau tombés à l’eau aussi, dont le Owen Farrell vs Dan Carter – «il est sur une jambe» était le gimmick en tribunes dès les premières minutes de la rencontre.

«Pack de loups»

Mardi, en conférence de presse dans les Hauts-de-Seine, il était question de la défense des anglais baptisée «pack de loups». En théorie, chasser le ballon en meute. Il y avait de ça, avec toutes les statistiques pour confirmer leur statut de favori : aucune défaite en Coupe d’Europe cette saison et une place de leader en championnat. Omniprésent – voire plus encore – Maro Itoje, le jeune international anglais (21 ans), a été élu homme du match.

A Lyon, le Racing 92 était beaucoup mieux qu’à la maison. Un public tout beau, qui a poussé à certains moments. Une finale de clubs, entre deux équipes en galère de popularité dans leur pays respectif, qui avait forcément des allures de mini France-Angleterre. Le Racing a fait les efforts, mais a péché dans le jeu au pied et l’utilisation du ballon, trop vite rendu. Surtout, il a commis trop de fautes. En face, c’était trop propre.

A chaud, va pour la conclusion la plus logique : les plus aguerris l’ont emporté. Les Saracens avait échoué en finale face à Toulon en 2014. Depuis trois ans, ils atteignent au minimum le dernier carré. En vingt-six ans, c’est la première finale d’une compétition majeure pour le Racing. Il n’a pas démérité, mais à la fin, il ne doit en rester qu’un malheureusement.

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