Un rhinocéros noir photographié dans le parc national d’Etosha en Namibie, en mai 2015.
Chronique l’«âge bête»
Au bord de l’extinction, ce gros herbivore des savanes africaines regagne peu à peu du terrain dans l’est et le sud du continent. Un regain permis par les efforts déployés pour sa conservation et contre le braconnage.
Le jour comme la nuit, tous les rhinocéros sont gris. Et qu’ils soient blancs ou noirs. Car s’il existe bel et bien deux espèces distinctes de rhinocéros en Afrique, sur les cinq que compte encore le genre, leurs noms n’ont en vérité aucun lien avec la couleur de leurs peaux, quasi identiques.
En revanche, ces gros herbivores bicornus des savanes, différenciables par leurs tailles – le rhinocéros noir est plus petit que le blanc – et la morphologie de leurs lèvres, n’ont pas tout à fait la même aire de distribution, ni le même statut de conservation. Ainsi, autrefois présent du Tchad à l’Afrique du Sud, le rhinocéros noir, Diceros bicornis de son nom scientifique, est aujourd’hui au bord de l’extinction – tandis que le second, Ceratotherium simum, n’est pour l’heure pas menacé de disparition, selon l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), et même si la sous-espèce du Nord a, elle, quasiment été rayée du continent à l’état sauvage.
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