Une mangouste indienne dans le parc national de Kengkracharn, en Thailande, en 2016.
Chronique l’âge bête
Selon une étude, le changement climatique devrait participer à l’expansion de la petite mangouste indienne, en particulier en Europe. Or, il s’agit d’une espèce invasive redoutable pour la biodiversité locale.
Elle ne paie pas de mine, comme ça, la petite mangouste indienne, avec son corps d’une trentaine de centimètres (sans la longue queue), son pelage grisonnant ou couleur chamois, son petit museau pointu. Pourtant, il s’agit d’un des carnivores sauvages les plus invasifs et destructeurs de la planète, qui bouleverse les écosystèmes où il a été introduit, en se repaissant de grenouilles, reptiles, oiseaux, rongeurs ou insectes, parfois jusqu’à leur extinction. Or le changement climatique devrait encore favoriser son expansion, notamment en Europe, selon les travaux d’une équipe de chercheurs du Muséum national d’histoire naturelle, publiés début mai dans la revue Scientific Reports.
Impact négatif
Originaire d’Asie (Irak, Iran, Afghanistan, Pakistan, Inde, Népal, Bangladesh, Myanmar…), Urva auropunctata, de son nom savant, a été introduite dans de nombreuses îles du globe (dont la Guadeloupe et la Martinique) entre la fin du XIXe et le début du XXe siècle. Sa mission était alors de lutter
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